des embarcations de petite taille et non adaptées, comme des canots pneumatiques en caoutchouc, sont utilisées par les personnes migrantes. Tous ceux qui sont forcés de faire cette traversée sont dans une situation d’urgence et mettent leur vie en danger.
telles que les poursuites pénales.
Il nʼy a donc pas de corrélation entre le nombre de bateaux de secours et le nombre de bateaux au départ
Cependant, davantage de personnes meurent en mer sʼil existait moins de navires de secours. on ne peut que sʼattendre à ce quʼils en fassent un récit qui détournerait notre attention de leur complicité en ce qui concerne les violations des lois internationales, ainsi que de leur faillite à assumer leurs responsabilités
dans lesquelles ils sont détenus.
il leur est dit
Nous apprenons un cas de détresse de plusieurs manières. D’une part, nos équipages sont constamment à la recherche d’embarcations en détresse pendant que nous patrouillons dans la zone de recherche et sauvetage (SAR). De plus, nous sommes en contact étroit avec les autorités SAR concernées, telles que le Centre de coordination des opérations de sauvetage en mer d’Italie (IMRCC) à Rome. Lorsque nous recevons des informations sur un bateau en détresse et qu’ils souhaitent que nous intervenions, il nous le communiquent soit par téléphone soit par courrier électronique. Nous recevons également des informations de la part des aéronefs qui patrouillent dans la zone de recherche, en particulier des deux aéronefs civils Moonbird et Colibri, mais également par des avions militaires de reconnaissance aérienne. Parfois, les navires marchands signalent également une détresse. En 2017, dans 60% de nos opérations de sauvetage, nous avons reçu les notifications directement de l’IMRCC. Dans le cas des 40% restants, les informations sur les cas de SAR ont été fournies par d’autres acteurs ou par nous-mêmes.
Lorsque nous découvrons nous-mêmes un bateau en détresse, nous collectons autant d’informations que possible et en informons les autorités. Elles réagissent rapidement et nous ordonnent soit de lancer des opérations de sauvetage, soit elle nous indique qu’elle autre navire va en prendre la responsabilité, par exemple, lorsqu’un autre navire est plus proche de la scène ou que nous participons déjà à un autre sauvetage.
Lorsque nous recevons l’ordre d’effectuer une opération de sauvetage, nous rejoignons rapidement avec le Sea-Watch 3 la position concernée et, en chemin, nous mettons à l’eau nos canots semi-rigides (RHIB). À bord de ces derniers, nous avons suffisamment de gilets de sauvetage pour toutes les personnes en détresse et, si nécessaire, pour acheminer notre équipe médicale. Tout d’abord, nous parlons aux gens pour les calmer, les empêcher de paniquer et de sauter dans l’eau, puis nous distribuons les gilets de sauvetage. Les enfants en bas âge et les personnes blessées ou inconscientes sont d’abord évacuées et rapidement amenées à bord de notre navire, où l’équipe médicale les prend en charge. Dès que toutes les personnes sont équipées de gilets de sauvetage, nous commençons progressivement à les transborder de l’embarcation à notre navire.
Enfin, nous marquons l’épave d’un numéro SAR, de la date, ainsi que de la position du sauvetage, de sorte qu’il est clair qu’il ne s’agit pas d’une autre tragédie, mais d’une opération de sauvetage réussie. Enfin, nous détruisons cette dernière afin de ne pas mettre en danger les autres navires naviguant dans la région.
À bord, notre équipe médicale identifient les personnes blessées, malades, enceintes et autres personnes vulnérables et commencent le traitement dans notre salle de soins. Souvent, les rescapés sont victimes de graves brûlures dues au mélange carburant-eau salée, dans lequel il ont dû passer assis des heures, voire des jours, et beaucoup sont déshydratés et mal nourris. Si nous avons à bord des urgences médicales particulièrement graves que nous ne pouvons pas prendre en charge en mer, les autorités compétentes organisent une évacuation. Chaque personne à bord reçoit un kit d’hygiène et une bouteille d’eau qui peut être remplie à bord. En fonction des conditions météorologiques, nous distribuons des couvertures de survie ou des couvertures chaudes. Nous comptons les personnes et envoyons aux autorités compétentes un rapport détaillé sur le sexe, l’état de santé et les personnes vulnérables tels que les mineurs non accompagnés, afin qu’elles puissent mieux préparer notre arrivée lorsqu’elles nous demandent de conduire nous même les personnes secourus dans un port sûr. Une fois que le port de destination est fixé, nous nous mettons en route – la plupart d’entre eux se trouvent à Lampedusa, en Sicile ou à Malte.
Oui, ce serait une très bonne chose. C’est l’une de nos première revendication: créer des voies d’accès légales. Les itinéraires légaux vers l’Europe sont également le recours le plus efficace contre les passeurs. Personne ne passerai par les mains des criminels lorsqu’il y aurait une option plus sûre et moins chère. Malheureusement, ces voies légales n’existent pas: les demandes d’asile ou la reconnaissance du statut de réfugié ne peuvent être déposées que sur le territoire nationale, pas dans les ambassades ni dans les consulats à l’étranger. Il n’y a pas non plus de visas pour la migration humanitaire. Il reste des visas, par exemple les visas touristiques. Cependant, cela est associé à des exigences financières et temporelles élevées que les personnes ne peuvent souvent pas satisfaire dans des situations d’urgence grave. Outre les efforts bureaucratiques nécessaires pour obtenir un visa: lorsqu’un pays sombre dans la guerre et le chaos, les autorités ne travaillent plus de manière fiable. Et même une demande de visa coûteuse et fastidieuse peut être rejetée. De plus, s’il existe une persécution gouvernementale, il est déraisonnable de se tourner vers le persécuteur et de lui demander un permis de sortie.
Frontex est l’Agence européenne des frontières, dont la tâche est de coordonner les opérations aux frontières extérieures de l’UE. L’objectif principal de Frontex est de lutter contre l’immigration clandestine par les frontières extérieures de l’UE.5 Bien que l’objectif déclaré soit également de soutenir les missions SAR, Frontex ne participe pas activement au sauvetage des naufragés en Méditerranée.
Le Conseil des ministres de l’UE a lancé l’opération militaire EUNAVFOR MED (Forces navales de l’Union européenne) en octobre 2015. La mission principale est la lutte contre les réseaux de passeurs criminelle au large des côtes libyennes. En juin 2016, le mandat a été renouvelé et une formation des soi-disant garde-côtes libyennes et un soutien à l’embargo sur les armes imposé par l’ONU dans les eaux internationales au large des côtes libyennes ont été ajoutés.6 Ainsi, la mission EUNAVFOR MED n’est pas une opération de sauvetage en mer comme celle de Mare Nostrum7.
6 Operation Sophia extension: effectiveness and consequence – September 2016 · Human Rights at Sea
7 À propos de l’opération Sophia EUNAVFOR MED : https://eeas.europa.eu/csdp-missions-operations/eunavfor-med/36/about-eunavfor-med-operation-sophia_en
Nous nous réjouissons toujours de vos dons qui participe à sauver des vies en Méditerranée. Outre l’aide matérielle, l’aide organisationnelle est également la bienvenue – par exemple, dans notre camp de base, ou en terme de communication. Une autre grande aide est la diffusion des valeurs de « Sea-Watch » dans vos cercles d’amis et des connaissances. Vous pouvez demander ici du matériel d’information pour conférences, concerts, événements créatifs !